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Une vie d'étudiant - L’appétit des franchises

Rédigé par Laetitia Grandjean | 17 oct. 2024 16:00:00

Initialement, cet article a été rédigé par htr hotelrevue.
Âgé de 20 ans, Leif Hakanson a choisi l’EHL pour assouvir ses ambitions de carrière, à savoir le business des enseignes franchisées dans le secteur de la restauration ou de l’alimentaire.

Leif Hakanson fait partie de ces étudiants de l’EHL Hospitality Business School aux origines multiples: franco-suédois du côté paternel, franco-américain du côté maternel. Le travail de son père comme banquier lui a permis dès l’enfance de vivre dans plusieurs pays et sur plusieurs continents, de côtoyer des cultures différentes. «Je suis né à Singapour. Nous avons vécu surtout en Europe, en Asie et aux Etats-Unis.» A l’EHL, il retrouve cette diversité culturelle qu’il apprécie beaucoup.

L’école compte près de 4000 étudiants, et plus de 125 nationalités, ce qui permet sans cesse de nouvelles rencontres et de riches expériences. Etant passionné d’histoire et de géopolitique, cela me permet d’échanger avec des étudiants de tous les horizons.

Toutefois, ce n’est pas vraiment l’internationalité de l’EHL qui l’a motivé dans son choix, mais bien ses ambitions professionnelles.

J’ai choisi l’EHL pour son statut de première école au monde dans le domaine de l’hospitalité et le cursus qu’elle propose. C’est aussi ma maman, diplômée de l’Université de Cornwell, qui m’a encouragé à privilégier une école hôtelière plutôt qu’une école de commerce classique.

Car le jeune homme de 20 ans a des plans de carrière très précis: travailler dans la logistique et plus spécifiquement dans les franchises liées au secteur de la restauration ou de l’alimentaire. «J’y pense depuis l’âge de 14 ans, lorsque j’ai vu le premier McDonald’s à côté de chez moi.» Il ne cache pas son ambition de faire fortune. «Cela rapporte bien, en plus d’être un job super intéressant. Mon but serait d’ouvrir une enseigne franchisée existante comme Subway, McDonald’s ou une autre chaîne de fast food et un jour peut-être, de fonder une enseigne de supermarché aux Etats-Unis, à l’image des Walmart qui fonctionnent très bien.» Il s’imagine d’abord de diriger l’une de ces filiales plutôt que d’en concevoir une nouvelle.

Pour cela, il faut avoir une idée. J’ai l’impression que tout a déjà été inventé.

Leif Hakanson entame sa seconde année de bachelor et vit sur le campus. Il compare Lausanne à un grand village. «Cela me change beaucoup, après avoir vécu dans de grandes villes comme Paris, Londres, Singapour ou New York. C’est beaucoup plus calme.» Il n’oublie pas son année préparatoire, marquée par beaucoup de pratique. Il s’en souvient avec le sourire malgré des moments difficiles: «Beaucoup de cuisine, de service… On devait se réveiller parfois à 4h ou à 5h du matin pour aller en boulangerie confectionner les petits pains au chocolat. C’était dur et pas très drôle sur le moment, mais très intéressant. J’ai beaucoup appris.» Leif Hakanson semble assez persuadé: il ne travaillera pas directement dans l’hôtellerie à l’issue de sa formation à l’EHL.

Après ses études, l’étudiant évoque encore un projet, avant de se lancer dans le business de franchises: s’engager au moins deux ans auprès du Corps des Marines des Etats-Unis, les forces maritimes américaines.

J’en rêve depuis que j’ai dix ans. En tant qu’américain, je trouve cela important. Je ressens un devoir moral de servir mon pays.